Les maisons rurales du Canal

Mentionné pour la première fois aux XVe et XVIe siècles, le Canal, exposé au soleil à la base des sables, ne compte qu’un toit jusqu’en 1778. En dessous se trouvent des prés et, au-dessus, de maigres céréales. A partir du XIXe siècle, le Canal regroupe cinq maisons de type bloc à terre, accolées par leurs murs-pignons. Suite au phylloxéra, la culture de la vigne est remplacée à la fin du XIe siècle par celles de la violette et de la fraise sur les pentes douces du Canal et de La Fontaine Billehou.

Au début du XXe siècle, les petites exploitations de la vallée ont bien du mal à survivre car leurs sols, épuisés par la monoculture intensive, n’apportent plus que des rendements insignifiants. Certaines se reconvertissent alors dans l’élevage et se tournent vers le cheval, puis vers les vaches de race hollandaise ou normande, capables de s’acclimater sans difficulté à l’environnement humide des prés jouxtant la Mérantaise.