Le bois des Grais

Une petite industrie d’extraction de grès fournissait au XVIIIe siècle un travail d’appoint aux hommes du village, dans les carrières à ciel ouvert du Bois des Grais, du Fond de la Cure et du Bois des Roches, surplombant la vallée de la Mérantaise. 

La teinte grise du grès que l’on y exploitait, ainsi que sa dureté, en ont fait un matériau privilégié pour le pavage de la voirie parisienne à partir de 1750. Aux alentours de 1860, Villers-le-Bâcle produit 70 000 pavés par an, sans machine ni moteur, l’abattage se pratiquant à la mine, avec des charges de poudre explosive.  

Une ordonnance royale exige même l’abandon de l’utilisation des pavés de Fontainebleau au profit de ceux en grès de l’Yvette, de bien meilleure qualité malgré un coût élevé dû au transport.