Propriété du seigneur de Villiers, le Moulin Neuf, mentionné dès 1403, tourne en aval de celui des Vassaux.
Après une longue interruption pendant la guerre de Cent Ans, il fonctionne à nouveau, associé à une dizaine d’arpents environnés de fossés. En pleine Fronde, il est en mauvais état.
En 1669, une femme nommée Charlotte Roglin signe un bail pour 660 livres, 16 chapons et une poule par an sur 9 ans.
Vers 1890, désaffecté, il sert de maison de repos aux chevaux des omnibus de Paris. Aujourd’hui, il accueille toujours des chevaux après avoir servi de centre d’essai pour Massey-Ferguson.
Un bélier hydraulique existe encore dans une pièce adjacente à la maison d’habitation. Cette machinerie écologique avant l’heure (inventée en 1792 par Joseph Montgolfier qui, quelques années plus tôt, fit voler le premier ballon à air chaud) fonctionne de façon autonome, sans aucune autre énergie que celle de l’eau captée.
Le bélier utilisait l’énergie du courant de la Mérantaise pour pomper l’eau de source, qui pouvait monter jusqu’à un réservoir situé à proximité du château pour l’alimenter en eau, ainsi que la ferme et la citerne toujours visible sur de la place du village.
C’est en quelque sorte le premier « château d’eau » de Villiers-le-Bâcle !
