Le «Château» de la Barrerie

Dressé sur les ruines d’une masure dont il subsiste une cuisine aux poutres apparentes, le château de la Grande Barrerie a été édifié dans le dernier quart du XIXe siècle sur le coteau de la vallée Bonnard. 

Il témoigne de l’engouement pour la villégiature permise par l’arrivée du train à Gif en 1867. 

Avec ses tourelles à toit conique et ses fantaisies architecturales (épis de faîtage, crête de toit à crochets et fleurons, lucarnes à gâbles, linteaux en enfilade), son architecture est typique du néo gothique en vogue à la fin du XIXe. 

Initialement, les habitations situées de part et d’autre du château faisaient partie de la propriété et logeaient le personnel : on note les similitudes des portails de fer forgé « modern style ». 

Louis Renault prit en location le château  et y passa beaucoup de temps avec sa maîtresse, la cantatrice Jeanne Hatto, jusqu’en 1906. 

Sur les hauteurs, se trouvent les vestiges d’un théâtre de verdure et un groupe de statues de lions, signé du sculpteur animalier Louis Riché. Durant la seconde guerre mondiale, des soldats des différentes armées qui occupent le château ont pris pour cible les girouettes de zinc de la toiture, ainsi que les mâchoires des statues de lions. Les impacts des balles subsistent. 

Le château est une propriété privée, dans la même famille depuis 1963. 

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